Après avoir fréquenté l’atelier d’un peintre bordelais auprès duquel il découvre le jeu des ombres et des lumières par la pratique du fusain, son rapport avec la peinture devient simple:

« Vivre pour peindre et peindre pour vivre »

Il aime à dépeindre les atmosphères en s’appuyant sur la nature qui l’entoure et en puisant son inspiration dans la littérature, la poésie -écrite ou chantée-, les contes et légendes des régions qu’il découvre. Sa rencontre avec un marchand d’art lui apporte la possibilité de diffuser sa peinture en galeries et salle des ventes aux enchères et ainsi, d’obtenir une reconnaissance. S’excluant des circuits traditionnels, il a longtemps proposé directement sa peinture au regard des autres en ouvrant son atelier au public à Brantôme puis à Domme (Dordogne).

Palette tendre, succession de glacis, effets de sfumato, il laisse une grande part de liberté au spectateur, espérant que, par quelques petits détails, « celui qui regarde » empruntera le même chemin…

« Dans la peinture, il s’établit un pont mystérieux entre l’âme des personnages et celle des spectateurs »
Eugène Delacroix